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L’ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DU TRANSPORT AÉRIEN DEMANDE L’ANNULATION DE LA NOUVELLE TARIFICATION DÉRAISONNABLE DE L’AÉROPORT DE QUÉBEC

L’ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DU TRANSPORT AÉRIEN DEMANDE L’ANNULATION DE LA NOUVELLE TARIFICATION DÉRAISONNABLE DE L’AÉROPORT DE QUÉBEC

Des millions en nouveaux frais, aucun bénéfice

 

L’ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DU TRANSPORT AÉRIEN DEMANDE L’ANNULATION DE LA NOUVELLE TARIFICATION DÉRAISONNABLE DE L’AÉROPORT DE QUÉBEC

 

Québec, le 11 décembre 2012 – L’Association québécoise du transport aérien (AQTA) condamne l’attitude de la direction de l’Aéroport international Jean-Lesage de Québec qui a annoncé l’augmentation des frais imposés aux compagnies aériennes qui ne transitent pas par le terminal central, en plus d’élargir leur application et d’imposer un important nouveau frais « d’aviation générale ». L’AQTA demande l’annulation de la nouvelle tarification qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2013 et qui a été fixée sans consultation et sans mesurer les impacts sérieux sur l’industrie.

 

À eux seuls, les nouveaux frais « d’aviation générale » s’élèvent à 27 dollars par passager qui embarque dans un aéronef utilisant des points d'embarquement privés (hors terminal principal), ce qui représente des coûts supplémentaires de près de trois millions de dollars annuellement. Rappelons que les membres de l’AQTA doivent déjà acquitter des frais très élevés pour opérer à l’aéroport de Québec, sans compter les autres frais liés aux opérations comme ceux de la tour de contrôle payés à NAV CANADA.

 

« On demande l’annulation de la nouvelle tarification, car elle mettra en péril l’avenir de notre industrie », a affirmé Éric Lippé, président-directeur général de l’AQTA. « Je rappelle qu’une grande partie des entreprises visées n'utilisent pas les infrastructures et services offerts par Aéroport de Québec inc. comme la zone d'embarquement, le dédouanement, la manutention des bagages, le stationnement et la passerelle. Où seront donc les bénéfices pour nos membres? Ces augmentations s’arrêteront quand? Que nous réservent les dirigeants de l’Aéroport pour les prochaines années? », s’est questionné M. Lippé.

 

Les membres de l’AQTA touchés par ces nouveaux frais transportent 100 000 personnes par année dans des appareils pouvant accueillir entre six et cent personnes, pour des vols nolisés ou commerciaux qui ne passent par l’aérogare principale. Ces gens voyagent dans toutes les régions du Québec pour le travail ou le loisir. Les activités de ces transporteurs comptent aussi pour 65 % des 123 000 mouvements enregistrés à l’aéroport de Québec.

 

« Il ne s’agit pas d’un secteur d’activité marginal et il est surtout faux de croire que seulement un groupe sélect subira les frais de cette nouvelle tarification. Nos clients en nolisement proviennent de secteurs variés comme le milieu des affaires, des mines ou des différents gouvernements. Nous transportons des travailleurs, mais aussi des vacanciers qui visitent les régions du Québec. Nos activités représentent donc un apport important pour l’économie québécoise et nous jugeons irresponsable de fragiliser notre industrie en imposant de tels tarifs, alors que les frais à Québec sont déjà parmi les plus élevés au Canada », a poursuivi Éric Lippé, qui a précisé qu’inévitablement, la nouvelle facture de près de trois millions de dollars sera refilée aux utilisateurs.

L’AQTA déplore aussi l’attitude de l’Aéroport qui a imposé cette nouvelle tarification sans consultation et qui maintenant, ne démontre aucune ouverture pour atténuer leurs impacts sur ses membres. « Il est urgent que la direction de l’Aéroport comprenne l’apport de nos membres dans ses activités et qu’elle accepte de discuter avec nous pour trouver un terrain d’entente. Je me questionne aussi sur les réelles intentions de l’Aéroport, puisqu’aucune indication sur l’utilisation de ces sommes perçues n’a été fournie », a déploré M. Lippé.

 

« Nous comprenons que les dirigeants de l’Aéroport souhaitent sans cesse améliorer leurs installations centrales, mais nous nous opposons à ce que ce soit nos membres qui ne transitent pas par l’aérogare principale qui en paient le prix. Pourquoi devrait-on assumer les mêmes frais que les compagnies aériennes qui utilisent le terminal principal? Cette situation est complètement inéquitable », a conclu Éric Lippé.

 

À propos de l’Association québécoise du transport aérien

L'AQTA est un organisme sans but lucratif qui a pour mission d'être au service et de travailler au développement de l'industrie du transport aérien au Québec. L’Association regroupe les transporteurs aériens (avion et hélicoptères), les aéroports, les écoles de pilotage, les entreprises d’entretien d’aéronef et les entreprises de services. En fonction depuis 1975, l’Association regroupe 155 membres. www.aqta.ca